De nombreuses banques et gérants d'actifs n'ont pas réussi le test de résistance !

Ce sont des jours sombres pour le secteur financier. Largement ignorée par le public, la plus grande classe d'actifs négociée sur le marché a connu un véritable krach. Il s'agit des obligations qui, suite à la hausse des taux d'intérêt de ces dernières semaines, ont connu un effondrement des cours sans précédent dans l'histoire.

Rien qu'en Suisse, le Swiss Bond Index, représentatif du grand marché, a perdu plus de 10 % de sa valeur depuis le début de l'année. C'est deux fois plus que pendant le Covid et cela a des répercussions massives sur nos caisses de pension, nos assureurs et tous les investisseurs auxquels les banques vendaient des produits d'investissement dits conservateurs.

Ceux qui se croyaient à l'abri des turbulences boursières en optant pour une telle solution, apparemment sûre, se frottent aujourd'hui les yeux avec stupéfaction. On ne peut plus parler de placement prudent. Des pertes de cinq pour cent et plus en seulement quatre mois sont monnaie courante. En effet, c'est dans de telles phases que le bon grain se sépare de l'ivraie dans la gestion de patrimoine. Le secteur financier appelle cela un test de résistance. Pour beaucoup de banques et de gérants d'actifs, le constat est le suivant : le test de résistance n'a pas réussi.